RÉSUMÉ

La Toulouse Robot Race est une course de vitesse : le vainqueur sera celui qui aura obtenu le meilleur temps sur un parcours prédéfini, à l’issue de plusieurs manches.

Chaque équipe peut inscrire un ou plusieurs de ses robots dans l’une des catégories définies ci-après.

CATÉGORIES DE VÉHICULES

  • Catégorie « roulant » : les robots de cette catégorie doivent être mûs par des roues ou des sphères. Les robots peuvent avoir une ou plusieurs roues (sphères), motorisées ou non. Les véhicules à chenilles et les aéroglisseurs sont également rangés dans cette catégorie.
  • Catégorie « piéton » (humanoïde) : les robots de cette catégorie ne peuvent avoir, au maximum, que deux points d’appui (pieds) avec le sol.
  • Hors catégorie ou « multi pattes » : les robots peuvent avoir un nombre illimité de points d’appui (« pattes », chenilles, etc.) avec le sol. Plus généralement, cette catégorie regroupe tous les robots ne rentrant pas dans l’une des deux premières catégories. Les drones volants sont exclus de la compétition.
  • Catégorie « DLVV » (Dans la vraie vie) : les véhicules autonomes doivent reconnaitre le passage d’un feu tricolore, de rouge à vert, pour le départ. Ils doivent faire un tour de piste. Des obstacles sont posés sur la piste et doivent être évités. L’emplacement des obstacles est susceptible d’être différent, d’une manche à l’autre. L’emplacement des obstacles est défini quelques minutes avant le départ. Au moins 3 obstacles seront posés comme suit : un premier obstacle sera placé contre la bordure de droite, un autre sera placé contre la bordure de gauche et un troisième sera placé sur la ligne du milieu.

Les robots doivent concourir aux épreuves de manière totalement autonome. Ils ne doivent être ni pilotés, ni guidés, ni téléguidés par un être humain. En revanche, ils peuvent se guider à l’aide de n’importe quel type de capteurs (tactile, laser, ultra son, imagerie), qui devront être placés sur le robot lui-même et dont les feedbacks devront être produits et traités localement. Il est interdit d’utiliser une centrale de calcul déporté. Les robots ne doivent pas être raccordés, de manière filaire ou sans fil, à un quelconque dispositif externe, à l’exception du dispositif d’arrêt d’urgence.

Une fois le robot sur la piste, les seules actions humaines autorisées sont :

  1. la mise en route (démarrage) du robot, dans les 3 minutes qui précèdent le départ de chaque manche
  2. la notification au robot de l’ordre de départ (SAUF dans la catégorie « Dans la vraie vie » : les robots doivent détecter le passage au vert du feu tricolore)
  3. l’arrêt d’urgence du robot

LE TRACÉ DES PISTES

2 pistes seront proposées aux 4 catégories de robots :

  • pour la catégorie « roulant » et « DLVV« , un anneau comportant deux chicanes, balisé par une signalétique au sol (au centre de la piste) et borné par un chemin de bastaings (lignes droites) et d’aluminium (chicane et tournants) posé au sol, d’une hauteur de 15 cm. L’anneau est placé dans un rectangle, d’une longueur de 50 mètres sur 5 mètres de large. La longueur de la piste est d’environ 110 mètres.
  • pour la catégorie « piéton » et « multi pattes« , une piste rectiligne d’une longueur de 10 mètres au maximum, balisée par une signalétique au sol (au centre de la piste) et bornée par des bastaings (bois) posés au sol, d’une hauteur de 15 cm.

Les deux pistes font 1,5 m de largeur.
Le plan de la piste des roulants est présenté ci-dessous. Les robots y évolueront dans le sens horaire. Les cotes sont exprimées en mètres.

Idem épreuve 3, mais sur un tour de circuit.

Les robots de la catégorie « roulant » et « DLVV » devront effectuer de 1 à 3 tours de piste selon le nombre de compétiteurs (cf. le paragraphe « déroulé de la course » ci-dessous). Les robots piétons et hors catégories (multi pattes) évolueront sur la piste rectiligne.

La signalétique au sol est composée d’une bande blanche de 5 cm de large, elle-même placée sur une bande noire de 15 cm de large. Elle est placée au milieu de la piste (à égale distance des bordures).

Les points de départ et d’arrivée sont matérialisés par 2 bandes de couleurs différentes posées en travers de la piste, d’une largeur minimale de 15 cm.
La ligne sur le départ est VERTE et la ligne d’arrivée est ROUGE.

Sur la grande piste, un portique sera placé au dessus de la ligne d’arrivée. Ce portique pourra être « touché » par les robots pour détecter l’arrivée. Ci dessous une photo de la piste lors de l’édition 2016 :

La piste (édition #TRR2016), avec les bandes adhésives noires et blanches, que les robots peuvent suivre
(© J-Pierre Duntze / France 3)

LE REVÊTEMENT DE LA PISTE

Il n’y a pas de revêtement particulier de la piste. Les robots évolueront directement sur le sol (ci dessous une photo).

LES BORDURES DE LA PISTE

 

Les bordures de la piste sont composées de bastaings posés à même le sol. Il est autorisé d’utiliser la face intérieure de la bordure de la piste pour le guidage des robots. Le contact avec la bordure de la piste est autorisé, tant que le robot n’y monte pas dessus, ni ne la déplace. Chaque déplacement de la bordure de piste entrainera une pénalité de 10 secondes.

PARTICULARITÉS DE LA CATÉGORIE DLVV

  • Feux tricolores :

Dans la catégorie DLVV, le départ sera donné par le passage d’un feu du rouge au vert (en passant par le orange). Le feu sera positionné en bord gauche de piste, sur un plot d’environ 15 cm de hauteur. Ci dessous une image du dispositif du feu tricolore :

  • Ralentisseur pour piétons :

Toujours dans la catégorie DLVV (et uniquement dans cette catégorie), un ralentisseur pour piétons, d’une hauteur de 5 cm (et non pas 7 cm, contrairement à ce qui est indiqué dans le dessin ci dessous), sera disposé sur la piste, à 15 mètres de la sortie du dernier virage. Ce ralentisseur sera composé de 3 pièces :

  • une rampe montante de 60cm,
  • suivi d’un espace de 50cm rempli de billes d’argiles (collées au fond),
  • suivi d’une seconde rampe, descendante, également de 60 cm.

Ci dessous une image du ralentisseur avec ses dimensions :

Le ralentisseur occultera la ligne noire et blanche du milieu de piste. Ci dessous une photo du panneau de signalisation :

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES ROBOTS

Les robots doivent pouvoir évoluer sur la piste sans déplacer les bordures de piste qui sont posées à même le sol. Ils doivent être mûs par l’électricité. Les moteurs thermiques sont interdits.
Chaque robot doit comporter un dispositif d’arrêt d’urgence. En cas de dispositif d’arrêt d’urgence sans fil, celui-ci devra être remis à l’arbitre avant le départ de chaque manche.

Un temps maximum alloué à chaque manche sera défini après les essais (pour éviter d’avoir des robots trop lents).

Le meilleur temps de chaque manche est conservé et sera utilisé pour le classement final. Le vainqueur sera celui qui obtiendra le meilleur temps.

DÉROULÉ DE LA COMPÉTITION

Il s’agit d’une course « contre la montre« .
Elle se déroule en 2 ou 3 manches. Le meilleur temps de chaque manche est conservé et sera utilisé pour le classement final. Le vainqueur sera celui qui obtiendra le meilleur temps. Si le nombre de compétiteurs inscrits est trop important, la course se déroulera en 2 manches. De même, si le nombre de compétiteurs est trop important, chaque course consistera en un seul tour de piste au lieu de 2. Le nombre de manches et le nombre de tours de piste seront communiqués aux équipes à la clôture des essais, le samedi.

Les équipes disposent de 2 mn avant le départ de chaque course (manche) pour que leur robot soit opérationnel.

La sortie de piste entraine la disqualification du robot (pour une manche).

Un temps maximum pour le déroulé de chaque manche sera alloué à chaque robot. La valeur de ce temps sera déterminée à l’issue des essais.

Chaque robot doit stopper sa course de manière autonome, après le passage de la ligne d’arrivée.

CONSTITUTION DES ÉQUIPES

Les équipes peuvent proposer plusieurs compétiteurs dans chaque catégorie. Chaque équipe peut également proposer des compétiteurs dans une ou plusieurs des 4 catégories. L’inscription (gratuite) des équipes est obligatoire (lien d’inscription ici).